Ce vendredi soir Yannick a mis la barre haute… Désormais pour faire aussi bien faudra avoir un bon porte-monnaie ou un excellent pote caviste. Les deux combinés pourraient aider. C’était donc une soirée qui a commencée par un curieux blanc du Portugal…
A noter tout d’abord que le p’tit repas de Thomas n’a pas démérité comparé aux deux vins cités ci-dessous. Inspiré de son guide culinaire favori « Fémina », son picata de veau au jambon de parme et au thym était terrible.
Bon pour commencer un « Conde d’Ervideira 2004 » du Portugal fourni par mon collègue de travail Edouard. Belle couleur dorée, avec de très fines bulles en suspension formant une petite couronne blanche à la surface. Curieux, je ne connaissais pas les micro-bulles qui ne montent qu’à 2 à l’heure…
Au nez une forte impression de fumé/silex, voir un peu « pipi de chat » de certains blancs jeunes qui poussent sur des cailloux. Un peu le genre « fauve qui sort de sa forêt après une mémorable partie de chasse ».
Un goût puissant et prolongé vient confirmer le nez. Une étonnante balance entre de la force et de la rondeur. Avec sa première impression d’acidité il pourrait presque fair penser à un vin valaisan à cause de ses fines bulles. Une fois un peu reposé c’est fini, ça n’a plus grand chose à voir avec un p’tit vin d’altitude. Surtout avec ses 14° !! A priori il est écrit vieilli en fûts de chêne, mais vu la puissance du vin, mon palais n’a pas remarqué ça. A propos de palais, ce vin occupe une grande partie de la bouche, mais tape surtout assez fort vers le haut. Après 30-40 min, le goût a sensiblement évolué pour arriver à un étonnant éclair à la vanille… si si c’est possible.
Après cette petite mise en bouche… pause. Puis arrivée en grande pompe d’un petit bourgogne de rien du tout :
Clos de Tart – 1997
La suite au prochain numéro…