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Dernière Afterping de la saison

Par 26 avril 2008Non classé

La saison de ping 2007-2008 se termine avec un repas de choix organisé par Yannick et préparé par sa chère Audrey. Voici les vins : Château du Hureau 2004, Saumur blanc ; Charmes-Chambertin Grand Cru 1990, Domaine Henri Richard ; Champagne Ruinart Rosé.


Aux portes de la semaine de mes 25 ans, nous terminons la saison de ping 2007-2008 certes par une défaite, mais tout de même avec une honorable 3è place. Pour ce soir, nous nous contenterons de la mine déconfite de nos meilleurs ennemis du soir qui, à cause de nous, ne joueront pas parmi l’élite la saison prochaine, mais aussi et surtout de l’Afterping de ce soir. D’autant plus que l’équipe complète se rend chez Yannick pour profiter d’un repas bien mérité.

Après moult détours, nous arrivons à destination et sommes reçus par Audrey qui, pour le plaisir de nos papilles, s’est affairée aux fourneaux toute la soirée ! L’apéritif se fait autour de roulés de jambon Tartare avec Château du Hureau 2004, Saumur blanc que Fabrice m’a vivement conseillé. C’est vrai que ce vin surfe sur la vague du succès, car il est régulièrement placé comme un brillant repésentant de son appellation par les spécialistes dont la RVF. C’est un vin d’apéritif qui prend une dimension gastronomique avec le jambon. Le cépage est facilement décelable au nez grâce à une fraîcheur (menthe fraîche) alliée à des notes d’herbe, de chèvrefeuille et d’églantine. L’attaque est moyennement grasse, belle texture sur les fleurs blanches, les épices et les agrumes, avec une touche de miel. C’est généreux, plein : ce vin offre une très belle mise en bouche, et accessoirement un bon rapport qualité-prix. IVV : 88/100.

Charmes-Chambertin Grand Cru, Charmes-Chambertin, Domaine Henri Richard, Henri Richard, Gevrey-Chambertin, Côte de Nuits, Bourgogne, vin de BourgognePendant que nous nous installons à table pour nous régaler d’une salade mêlée au gésier, Yannick nous livre la bouteille suivante à l’aveugle : Charmes-Chambertin Grand Cru 1990, Domaine Henri Richard. Je décele d’emblée un Pinot Noir, déjà de par sa couleur rouge sombre aux reflets foncés ; il est aussi un peu trouble (mise en bouteille sans filtration). Le nez prend une orientation sur la fraise, puis les notes tertiaires apparaissent (cumin, terre, humus, graisse animale), avec une évolution chaleureuse (cassis, vinaigre balsamique). Je m’oriente donc vers la Côte de Nuits, sur un millésime solaire. Pour moi, ce vin est un Gevrey-Chambertin de caractère, riche, mais noble et élégant, du milieu des années 90. Je n’étais pas loin ! Très élégant en bouche, il n’en reste pas moins une très belle expression de Gevrey : son nom de Charmes-Chambertin lui sied à merveille. Ce n’est pas un monstre de concentration, mais son caractère solaire et flatteur offre un accord original et réussi avec la réduction balsamique et le gésier qui accompagnent le plat. Bien vu Yannick ! IVV : 91+/100.

Franchement, que demander de plus qu’un repas de la sorte pour couronner toute une saison de dur labeur. Pour finir, le dessert aux fraises est un bon prétexte pour tester l’accord avec un Champagne Rosé. Malheureusement, je ne fus pas conquis par le Champagne Ruinart Rosé sur les fraises. Le caractère Ruinart relègue les fraises au second rang. Brioché, pain grillé prédominent nettement le fruit rouge. De plus, il se montre vineux et peu effervescent. A vrai dire, ce vin a offert un accord beaucoup plus judicieux avec un lapin au lard le lendemain ! Il gagne en dimension et est beaucoup plus à son aise. La finale est fraîche et mentholée. C’est assurément un vin de gastronomie.

A la suite de ce repas, je peux vous dire que je regrette que cette saison soit déjà arrivée à son terme, car des soirées comme celles-ci, j’en redemande ! Merci à Audrey et Yannick pour leur accueil et à toute l’équipe pour cette saison de belle facture… Mais que les lecteurs de ce blog ne s’inquiètent pas, le prochain post reviendra sur une soirée qui me fait d’ores et déjà flapper d’impatience. Rendez-vous début mai pour un compte-rendu de choc…

In vino veritas
Thomas