Petit commentaire d’un vin excellent qui aura contribué à effacer la nostalgie suite à ces belles vacances de Pâques. Accompagné d’un magret de canard et d’une ratatouille, ce Mendoza Privada 2004, Bodega Norton aura vraiment brillé.
Les retours de vacances sont toujours douloureux. Surtout de ce week-end de Pâques, au cours duquel le soleil et la neige furent au rendez-vous. La dernière sortie de ski de la saison (on est quand même mi-Avril) aura été radieuse. Belle station et conditions de rêve nous ont comblées.
J’ai toujours coutume de dire que la séparation après tant de bon temps passé ensemble me laisse un sentiment amer, d’inachevé. C’est pourquoi nous nous retrouvons avec toute la famille à la maison pour profiter encore un peu de ce lundi ensoleillé sur la terrasse. A l’heure du repas, ma mère annonce un magret de canard aux accents du Sud, avec une ratatouille. Je pense d’emblée à un vin que nous avons goûté avec mon père à la foire aux vins Coop 2007. Ce Mendoza Privada 2004 de la Bodega Norton était alors disponible à un prix extrêmement compétitif, si compétitif que l’importateur refusa de le remettre en vente l’année suivante à un tel prix…
En somme, un vrai vin du Sud de noble origine, avec beaucoup de charme et de panache malgré son haut potentiel alcoolique (14.5%), qu’il fait bon de déboucher avec ces meilleurs proches dans les 3 à 5 ans. Et en plus à 15-20 €, it’s a steal !
In vino veritas
Thomas